Né en Ukraine à Karkov, en 1901, Miron Maurice Baskine est décédé à Paris en 1968. Il a quatre ans quand sa famille s’installe à Paris.
Après qu’il ait exercé différents métiers, le hasard met entre ses mains, en 1933, un livre traitant des rêves. Son univers chavire alors. Un monde nouveau s’ouvre à lui. Il devient interlocuteur de Gérard de Nerval, Baudelaire, Nostradamus… et se met à peindre.
En 1945, sa première exposition à la galerie Katia Granoff attire l’attention de Jean Dubuffet, Jean Paulhan, André Breton. L’année suivante, iI rejoint le groupe surréaliste, révèle Fulcanelli à André Breton, dont il illustre l’ouvrage Arcane 17. En 1951, il rompt avec le surréalisme, souhaitant « rester à l’écart de ces manipulations de souffleurs qui n’anoblissent pas le plomb, mais qui avilissent l’or » et déclare vouloir « continuer isolément son aventure ».
Suite à l’exposition rétrospective de l’oeuvre de Maurice Baskine au MAMC en 2003, Jean Saucet, collectionneur et ami de l’artiste, a fait don à la mairie de Cordes d'une partie importante de l’oeuvre de Maurice Baskine.