Jacques Tison peint des images, des grands formats , des grands silences, des paysages, des architectures, du blanc, du vide. Des paysages qui n’en seraient pas ou juste des prétextes pour atteindre la peinture, l’idée même de la peinture dans ce qu’elle incarne du doute du peintre.
Mais la peinture demeure, révélée par l’image et ne peut échapper à l’évocation d’un état de solitude et d’interrogation devant ces paysages énigmatiques, déjà vus mais inconnus, portant de somptueux fragments de peinture à déceler dans ces faux-semblant d’absence.
Et là où le peintre aspire à la disparition et à l’inaccompli, des lignes traversantes, une ombre, un feuillage, un caisson enseveli, des neiges bleutées, un ciel blanchi, un champ en détrempe s’insinuent dans l’espace et la dé-matérialité de la peinture, comme des résistances précieuses, inévitables, presque involontaires…
Brigit Bosch. 2017
Pour en savoir plus sur Jacques Tison : https://jacquestison.jimdofree.com/