Aline Gagnaire fut la première à utiliser des chiffons, froissés et durcifiés, dans la composition totale d'un tableau. Elle inventa également un matériau complexe fait, entre autres, de plâtre, de résine et d'étoupe, avec lequel elle dressa, en relief, des figures énigmatiques, pétrifiées, d'un blanc immaculé, surgies d'un outre-monde.
"Les tours et les détours du parcours artistique d'Aline Gagnaire peuvent surprendre. Elle ne veut pas séduire, mais dénoncer. Une sensualité exacerbée, un besoin intransigeant de vérité la mènent à combattre les contradictions, les obsessions, les absurdités humaines. Son indépendance acharnée, sa liberté extrême, la conduisent à explorer, inventer, innover. A force de scruter les visages, d'y démasquer les mystères, les délires, les joies, les souffrances, elle traverse les apparences carnivores à la recherche de l'être." Jean-Gabriel Jonin
On peut lire un article consacré à Aline Gagnaire sur le site de la mairie de Penne (Tarn), à l'adresse suivante :
Aline Gagnaire - Peintre surréaliste
Par ailleurs, vous trouverez à l'adresse suivante un portrait de la peintre Aline Gagnaire réalisé par Robert Caparrado (documentaire diffusé à la Biennale Beaubourg 1995). Il s'agit d'un film de 31 minutes.
Aline Gagnaire ou la Passagère de l'Atelier 37