Jean Marc, Françoise et Alain - "Le passé guidant l'avenir"
L’art, une transmission
Le musée accueille une exposition de trois artistes d’une même famille : Jean Marc, le célèbre forgeron d’art de Cordes sur Ciel et ses enfants Françoise et Alain.
Cette exposition intitulée « Le passé guidant l’avenir » a comme élément central des sculptures de Jean Marc. On y retrouvera quelques-unes de ses œuvres les plus significatives « L’histoire ancienne de Cordes », et « L’Homme de la Mancha » en hommage à Brel, autour desquelles sont exposées les œuvres de ses enfants, les céramiques de Françoise et les peintures d’Alain.
Au cœur de l’œuvre de Jean Marc il y a l’amour de l’homme. Il chante à travers ses personnages, sa foi en l’homme et son optimisme. Hautement qualifié de « poète du fer », « sculpteur qui chante la vie de l’homme », de « magicien de l’art forgé ». Jean Marc sait que l’homme parle aussi avec ses yeux, avec ses mains, avec son corps tout entier… La première découverte de Jean Marc fut de constater le pouvoir quasi magique du geste, lequel peut suppléer, et avec quelle éloquence, à l’insuffisance de la parole. C’est pourquoi Jean Marc nous montre cet homme à cœur et à ventre ouverts, passé au marteau et à la lime de Vérité. (René Rouquier)
Les céramiques de Françoise Marc créées pour cette exposition sont inspirées des fables médiévales de Marie de France, poétesse contemporaine des origines de Cordes (XIIème siècle). Elles font écho à l’attrait particulier qu’avait Jean Marc pour les animaux et les fables de la Fontaine.
Les peintures et multiples alu d’Alain Marc sont un travail autour des questionnements supposés qu’aurait eu Jean Marc aujourd’hui sur notre société, notre monde contemporain :
« J’ai voulu me tenir avec autant de styles différents et d’expériences picturales (dont certaines enrichies de Réalité Augmentée) au plus près de quelques-uns des grands thèmes chers à papa : paraboles animales sources de sagesse ou de réflexion, fables symboliques et sublimation de la force de la pensée, retour à la nature comme source première d’accomplissement et d’inspiration, valorisation des aspirations humaines les plus élevées en opposition à l’amoindrissement, au temps qui s’écoule et à la mort, défense des valeurs de la paix et de la beauté,... Aussi, à l’image rétrospective de l’ensemble de son œuvre où il aimait essayer (tant dans en peinture que sculpture) différentes rhétoriques plastiques et manières stylistiques pour s’exprimer, j’ai été amené à travailler dans la diversité avec l’intention d’aboutir à une sorte « d’écho », qui, quoi que transmis à ma manière, resterait relativement fidèle à ses différentes approches. »
Trois regards qui se répondent, se lient.