Jean SUZANNE

À l’aube de grandes extinctions

Seules resteraient les pierres.

Cailloux des origines, usés, broyés, fondus par la « Mécanique de la Terre »,

Remplacés par d’autres, tout aussi immuables.

Seul l’imaginaire, comme rempart à ce vide sidéral.

Alors pourquoi ne pas rêver une vie des pierres.

« Caille-Hiboux » encore mu par les soubresauts d’une énergie fossile,

« Mousse-caille » colonisés par les mousses et les lichens, organismes primordiaux,

Comme l’annonce d’un nouveau cycle de vie à venir.

Jean Suzanne